Sixtine, un petit poisson à la force tranquille

Et voila ca y est notre petite Sixtine sait traverser la piscine d'une douzaine de mètres sans bouée.

Sixtine la traverse tranquillement sans trop battre des pieds.. Elle ne recherche pas la performance (sauf en présence de son frère!) mais elle flotte très bien et aime beaucoup cela...

Anniversaire de Christophe

Il y en a un qui après avoir engouffré ses fraises à l'indienne (avec les mains) en prendrait bien un peu plus....

Nouveaux joujous...

Christophe s'est découvert une passion pour les 2 roues... Alors au cours de l'été il a fait l'acquisition d'une Royal Enfield, le must de l'expatrié en Inde... Même s'il est moins doué que notre chauffeur pour la démarrer (car c'est une vieille moto!) il commence à très bien se débrouiller....
Pour satisfaire les 3 enfants qui adorent, il a été obligé de se mettre à la mode indienne... 1 enfant devant, 2 derrière et plus parfois une femme....

Et Christophe souhaite aussi se lancer dans la restauration de 2 roues... Et pour cela il a racheté un scooter Bajaj, marque indienne qui est le principal producteur de Rickshaw...

Attendons de voir le résultat!

India night

La soirée "India night" ayant lieu tous les ans, nous y sommes retournés cette année, vêtus de nos saris et kurta. La soirée avait lieu au Ritz et nous y sommes allés avec d'autres amis arrivés depuis. Cela a été l'occasion de faire une petite photo de famille en tenue traditionnelle...

 

Grèves et violences...

Le début de l'année est un peu chaotique car les enfants ont eu depuis un mois 4 jours chômés en raison de manifestations inattendues... Il y a 2 semaines, les écoles ont fermé en raison de la grève des bus.... Et depuis 2 semaines les violences s’enchaînent à Bangalore car le Karnataka (état de Bangalore) est en train de remettre en cause un accord entre le Tamil Nadu et le Karnataka dans lequel le Karnataka fournit de l'eau au Tamil Nadu...  Avec sa forte croissance économique le Karnataka n'est plus en mesure de subvenir aux besoins du Tamil Nadu.... Et les indiens s'expriment par la violence pneus, bus enflammés. Par mesure de prudence, les écoles préfèrent fermer...
Heureusement l'école est censée reprendre demain... Le bon côté est que cela a laissé un peu de temps à Ambroise et Sixtine, malades, pour se reposer...

Bénarès

Après s'être rendus sur les pas de Mère Térésa, Perrine est partie avec sa Maman et Baudouin sur le lieu le plus Saint de l'hindouisme, Bénarès. Christophe, Ambroise et Sixtine qui étaient malades ont pris la sage décision de rester à Bangalore. En effet, le centre de Bénarès est une ville essentiellement piétonne avec des ruelles étroites dont la propreté est toute relative et où l'on croise régulièrement vaches, chèvres et chiens errants... Ainsi, ce n'est pas du tout une ville adaptée pour se rendre avec des enfants. Néanmoins, Bénarès est une ville assez extraordinaire où il règne une ambiance particulière. Bénarès s'étend le long du Gange, fleuve saint dans l'hindouisme. Mourir à Bénarès, selon les croyances hindouistes, vous mène directement au paradis sans passer par la réincarnation... L'animation sur les bords des Gange est un spectacle que l'on ne se lasse pas de regarder entre baignade, prières, récitation de Mantra etc...

Dès le premier soir, nous sommes allés assister à la cérémonie des lumières officiée par 5 jeunes et beaux brahmanes. Au cours de cette cérémonie, les hindous remercient une de leur 3 mères, la Mère Gange (après leur propre Mère et la vache).

Le lendemain, nous nous sommes perdus dans les méandres de ruelles de Bénarès. 

Bénarès est très réputé pour sa soie. Un sari (6m de tissu) met entre 4 semaines et 9 mois pour être confectionné.

Quartier des soieries

Visite d'un lieu de méditation où Baudouin est parfaitement dans son élément entre un Nandi et un Shiva....

Au delà des vaches, très nombreuses dans Bénarès, des temples sont présents tous les 10 mètres environ.... Après avoir parcouru les ruelles, nous nous sommes rendus sur les "Ghat". Il y en a plus de 80 à Bénarès et ce sont les marches qui tombent dans le Gange et où se passent les principaux rituels hindous dont les crémations.

Après cette matinée de marche à parcourir Bénarès et à s'imprégner de l'ambiance de cette ville, nous avons quitté la vieille ville pour nous visiter le Fort, ancien palais du Maharadja de Bénarès. Ce palais très vaste est malheureusement, comme souvent, mal entretenu mais il offre un joli panorama sur le Gange.

Enfin, notre hotel partuclièrement bien situé sur les bords du Gange, nous a permis d'admirer tout au long du week-end ces scènes de vie sur le Gange... Et Baudouin était lui aussi fasciné!

Calcutta, le week-end de la canonisation de Mère Térésa

La canonisation de Mère Térésa a été l'occasion de nous rendre à Calcutta, endroit où elle a créé son ordre et où elle est enterrée. Nous sommes partis à 6 familles de la communauté catholique française de Bangalore.

Tout d’abord, Calcutta nous a frappés par sa pauvreté. Bien qu’ayant visité d’autres grandes villes indiennes (New Dehli, Bombay, Bangalore, Hyderabad), c’est la première fois que nous avons été si frappés par la pauvreté. Calcutta est la première ville indienne où nous voyons encore des rickshaw à pied ou à vélo (comme dans « La cité de la joie »). Les bidonvilles sont partout et beaucoup de gens vivent sur les trottoirs. Par ailleurs, alors que nous sommes épargnés par les grosses moussons à Bangalore, nous avons pu voir les conséquences de la mousson à Calcutta… Ambroise et Baudouin, particulièrement fascinés par cette vie « les pieds dans l’eau », ont été adorables sur les 2h de parcours entre l’aéroport et l’hôtel! Ambroise profitait des embouteillages pour serrer la main des voitures voisines !

Dès notre arrivée, nous comprenons pourquoi Mère Térésa choisit Calcutta.

Nous avons profité de cette première après-midi pour découvrir le Victoria Memorial. Ce bâtiment en marbre blanc, datant du début du XXème, est situé au milieu d’un grand parc bien entretenu et a été construit en l’honneur de la Reine Victoria.

Dimanche matin, jour de la canonisation de Mère Térésa nous avons assisté à la messe des sœurs de Mère Térésa à Mother House à 6h du matin. Les sœurs nous ont gentiment accueillis alors que généralement la messe leur est réservée. Ce fût un moment très fort. A l’issue de la messe nous sommes allés nous recueillir sur sa tombe. Là encore ce fût un moment très émouvant et poignant. Finalement peu de touristes ont fait le déplacement dans la mesure où le Pape viendra en octobre à Calcutta. L’ambiance était intimiste.

Nous avons profité de cette longue journée pour parcourir la ville de Calcutta. Nous sommes d’abord allés marcher sur le Pont de Howrah, construit en 1943 et qui est le 6^ème pont suspendu le plus long du monde. Le pont Howrah traverse un bras du Gange, fleuve sacré pour les hindous.

Nous sommes ensuite allés visiter le Marble Palace, palais encore privé appartenant à la 7ème génération de Maharadja bien qu'inoccupé par ses propriétaires. Bien qu’un peu défraîchi (comme toujours en Inde..) ce palais pavé de marbre italien abrite de belles œuvres telles qu’un Rubens, un Reynolds…

Proche du Marble Palace se situe la maison de l’écrivain et peintre Tagore. Tagore est un brahmane qui a reçu le prix Nobel de littérature en 1913 et qui a été influent dans l’histoire politique de l’inde car, tout comme Gandhi, il a soutenu le mouvement pour l’indépendance de l’Inde.

Lundi matin, nous nous sommes rendus dans le mouroir de Khaligat de Mère Térésa (Nirmal Hriday). 

Ce dispensaire est très propre. Il est séparé en deux parties, l’une pour les hommes et l’autre pour les femmes. Ce fut un moment extrêmement émouvant pour les adultes mais aussi pour les enfants. Tout d’abord pour les adultes car nous avons assisté à la fin de vie d’un homme qui quelques minutes auparavant nous réclamait de l’eau. Bien que très émouvant, il est très beau de voir que chacun est entouré et ne meure pas seul. Ambroise a été très frappé et a eu un peu de mal à comprendre pourquoi nous visitions un hôpital et ne souhaitait pas toucher les malades. Sixtine était intriguée et allait plus facilement à la rencontre des malades, sans probablement réaliser la misère de chacun. Quant à Baudouin, il est passé dans les bras des malades, les saluait et cela était très beau de voir les visages des malades s'illuminer.

A l’issue de la rencontre avec les malades, nous avions bien besoin de nous retrouver pour un moment de recueillement dans la chapelle des sœurs.

Les photos n’étant pas autorisés la seule photo que nous avons est celle de notre prière dans la chapelle mais chacun des visages des malades où des sœurs souriantes et bienveillantes resteront gravés dans nos têtes.